Conception d’une rocaille sur un talus calcaire
Les coteaux de notre belle vallée d’Eure sont abrupts et calcaires.
Des habitations y sont construites, dont la conformation du jardin pose parfois souci : comment faire ?
L’entrée de la maison de ces clients est située en hauteur, un escalier y mène. Le jardin, à l’arrière, est composé d’une terrasse et d’une pelouse à la déclivité relativement douce.
Par contre, à l’avant de cette maison, à droite de l’escalier, la pente est presque un à-pic.
Seul un professionnel pouvait oser concevoir de transformer cet à-pic crayeux en une rocaille paysagée harmonieuse.
Le principe d’une rocaille est de stabiliser l’éventuel ravinement de la terre est d’offrir des masses et des formes contrastant avec des végétaux. Il ne faudra pas moins de 5 tonnes de rochers ici.
L’accès au milieu de cette rocaille est important, pour l’entretien ou la promenade.
Une allée à la surface plane, composée de pas japonais en pierre, sinuera en son mitan.
Le décor posé, choix des végétaux.
Nous avons proposé deux solutions.
La première, un choix varié de petits conifères, sélectionnés en fonction de leur faible développement, de leur adaptabilité dans ce milieu, de leurs différents ports et déclinaisons de verts : en 1, Chamaecyparis Pisifera ‘boulevard’, en 2, Epicea glauca ‘Conica’, en 3, Chamaecyparis Pisifera ‘Filifera Aurea’, en 4, Genèvrier (Juniperus X media ‘Mint Julep’), en 5, Genèvrier (Juniperus communis ‘Sentinel’), en 6, Genèvrier (Juniperus communis ‘Hibernica’), en 7, Pin (Pinus mugo ‘Mughus’), en 8, Pin (Pinus mugo ‘Pumilio’), 9, Pin (Pinus strobes ‘Radiata’), en 10, Chamaecyparis obtusa ‘Nana Gracilis’, en 11, Genèvrier (Juniperus communis ‘Repanda’) en 12, Thuya orientalis ‘Aurea Nana’, en 13, Genèvrier (Juniperus squamata ‘Blue Star’), en 14, Thuya occidentalis ‘Danica’ , en 15, If fastigié (Taxus baccata ‘Fastigiata’), en 16, Genèvrier (Juniperus virgiana ‘Grey Owl’), en 17, Genèvrier (Juniperus x media ‘Old Gold’), en 18, Chamaecyparis lawsoniana ‘Ellwoodii’, en 19, Epicea pungens ‘Glauca Globosa’, en 20, Genèvrier (Juniperus horizontalis), en 21, Pin (Pinus sylvestris ‘Watereri’), en 22, Thuya occidentalis ‘sunkist’.
Seconde proposition, aux mêmes implantations, des arbustes, choisis en fonction de leur forme, le leur période de floraison, de leurs couleurs de fleurs et de branches ; en 1, Choisia ternata, en 2, Abelia Édouard Goucher, en 3, Caryopteris, en 4, Ceanothus ‘Marie Simon’, en 5, Photinia fraseri ‘Red Robin’, en 6, Viburnum plicatum, en 7, Spirea japonica ‘goldflame’, en 8, Weigelia ‘bristol ruby’, en 9, Berberis stenophylla, en 10, Escallonia, en 11, Viburnum tinus, en 12, Choisia ‘goldfingers’, en 13, Eronymus japonicum ‘President Gauthier’, en 14, Weigelia ‘Ruby queen’, en 15, Berberis Julianae, en 16, Abelia confetti ‘conti’, en 17, Eronymus fortunei ‘Emerald’n gold’, en 18, Hebe Armstrongii, en 19, Eleagnus panaché ‘Ebengei lime light’, en 20, Budleia fleurs bleues (vitexagnus castus), en 21, Perovskia, en 22, Genista ‘Porlock’.
En commun pour ces deux univers végétaux : en 23, Lavandes (lavandula angustifolia ‘Munstead’), en 24, Albizza julibrissin, en 25, Ceanothus thyrsiflorus repens.
Monsieur préférant la version conifères, et Madame la version arbuste, il a été décidé d’un commun accord d’effectuer un panachage harmonieux entre ces deux concepts.
Ce chantier sera mis en œuvre en décembre 2008 ou janvier 2009.